vendredi 29 avril 2011

Royal Wedding and the Deathly Hallows part 2

Bon. Est-il vraiment possible de sortir de chez soi aujourd'hui sans en entendre parler (même sur un ton dérisoire, cynique... sincère quoi).
Le mariage royal (the Epic Wedding).

Mais siiii, vous savez ! Le mariage entre... euh... machin et...truc là. Daniel Radcliffe et Emma Watson je crois. Ils ont organisés ça pour la sortie de Harry Potter and the Deathly Hallows. D'ailleurs est-ce que vous avez jeté un oeil au trailer de la deuxième partie du film ? C'est par ici que ça se passe !


Harry Potter and the Deathly Hallows Part II -... par Eklecty-City

Enfin bon. Tout ça pour dire qu'il est difficile aujourd'hui de passer à côté de Kate et Williams. Euuuh Daniel et Emma pardon. Ca me rappelle un peu ces bouquins d'heroïc fantasy, qui nous expose les mariages royaux comme étant des évènements de dimensions nationales (que dis-je... mondiale !) au beau milieu d'un espèce de chaos interplanétaire tellement bordélique que même Roger Zelazny n'y retrouverait pas ses petits. A côté de ça, plus personne ne parle de l'attentat de Marrakech, des cérémonies Vaudou dans les caves de Brooklyn, ou encore du hackage du PlayStation Network qui a paralysé les possesseurs de PS3 durant le week-end pascal. Quelle honte.

Enfin bon. Tout ça pour dire que j'ai déjà commencé le paragraphe précédent avec le même type d'accroche. Donc c'est mauvais.

En bref ! Si vous n'avez rien compris à cet article, au "pourquoi" du "comment", du "pourquoi" du "qui" du "qu'est-ce" et du "pourquoi" (et un peu du "comment"), c'est normal. J'attends juste de voir si un article avec autant de merde à l'intérieur peut booster mes visites. C'est con hein ?

mercredi 27 avril 2011

Jardin secret parralèle

Pour autant que je sache, chacun d'entre nous...moi, toi, le mec là-bas...

Nan, pas celui-là, lui juste à côté. Mais nooon je te dis ! Celui avec le t-shirt rouge ! Voilà. Ce mec là donc. Et celui d'à côté aussi en fait.

Enfin bon. Chacun d'entre nous a son jardin secret.
Alors qu'on soit bien d'accord, je considère que ce terme a autant de significations que de personnes existant sur cette planète. Pour en donner une définition relativement générique, disons qu'il s'agit d'un lieu dans lequel on se sent parfaitement à l'aise, en osmose avec... soi-même, libéré de toute contrainte politique, juridique, sociale, familiale, scolaire, professionnelle...

Libre quoi.

Au-delà de cette définition, chacun développera à sa façon. Tout dépend de la personnalité, de l'état d'esprit actuel (aussi appelé "Statut Facebook"), des circonstances générales... Putain, ça dépend de pas mal de chose en fait.
Et pour autant, on y retrouve toujours un noyau dur. Une espèce de truc immuable, constant. Ou alors qui varie deux ou trois fois dans une vie à tout casser. Alors ouiii, je reste vaaague tout çaaaa et vous, vous vous* dites : "On veut des exemples !".

Soit.

Prenons M. Paul. En tout bien tout honneur. Cochons. M. Paul donc, a pour jardin secret son canapé et sa télévision. Ca c'est le noyau dur. Toutes les espèces de satellites qui vont graviter autour (sachets de chips, coupe du monde de foot, porno, film d'amour, star wars épisode 9...) dépendront exclusivement de son humeur et des circonstances. Pour autant, c'est dans son jardin secret que M. Paul se sentira bien et pourra se ressourcer.
Bon, c'est plutôt bateau comme exemple, mais comme ça, vous avez au moins saisi l'idée générale.

Ce que je trouve frustrant dans ce concept de jardin secret (oui, parce qu'il y a un but à (quasiment) tout ce que j'ai écrit juste au dessus), c'est le fait qu'on ne puisse le partager avec absolument PERSONNE !

Et nan.

Ou plutôt, il est possible de le partager, d'y inviter des gens. Mais pourront-ils comprendre pleinement ce que vous y vivez ? Pourquoi est-ce que, bon sang de merde, M. Paul se ressource devant sa télé en bouffant des chips alors qu'il pourrait sortir par ce temps magnifique ? Pourquoi, dites-moi pourquoi Mme Sophie passe du temps dans son bain avec des bougies et du champagne alors qu'elle pourrait passer sa soirée sur World of Warcraft** ?

C'est un peu comme essayer de raconter... vous savez là... ce passage super drôle d'un film, ou alors un truc marrant qui s'est passé dans la rue... puis quand on le raconte... on se sent juste con en fait...
Ou alors essayer de décrire un paysage entier à un aveugle de naissance.
Ou juste essayer de décrire une couleur***.
Mieux ! mieux ! Essayer de décrire la couleur d'un trou. J'adore.

Et pourtant j'ai envie de faire partager ça moi ! J'ai trouvé un endroit, une ambiance, un état des choses qui fait que je me sens complètement libre et c'est à deux minutes d'ici ! Ah par contre, toi tu peux venir mais tu ne verra rien de tout ça...


* placer trois fois d'affilée le mot "vous", même avec une virgule, c'est un miracle de la langue française. Et surtout une énorme faute de grammaire. Mais laissez-moi un peu kiffer la vibe avec mon mec.
** je viens tout juste d'ajouter "World of Warcraft" au correcteur orthographique de firefox. Grand moment.

*** sans déconner, quelqu'un a déjà essayé de chercher la définition d'une couleur dans un dico ?

mardi 19 avril 2011

Femmes, je vous aime

Je ne sais pas si c'est le printemps. Je ne sais pas si c'est les hormones. Je ne sais pas si c'est du au célibat. Je ne sais pas si c'est un mix de tout ça, ou si c'est dû à mon régime d'instant noodles de chez "Tang Frères"TM.

Quand je sors de chez moi le matin... ou en début d'aprem... enfin au réveil quoi...
BREF !
Quand je sors de chez moi, j'ai l'impression qu'il y a des jolies filles partout dans les rues, dans les transports, dans les magasins. C'est un défilé de personnalités qui semblent transparaître à travers leur tenue vestimentaire, leur maintien, leur coiffure leur allure générale. C'est un regard échangé brièvement dans le métro. Brièvement oui, sinon c'est gênant. Merde.

C'est malpoli de dévisager les gens, je sais. Il est également de notoriété commune que dans les transports en commun, les regards ne DOIVENT surtout PAS se croiser. Alors du coup c'est nul, parce que dès que je décide de regarder une fille parce que je la trouve jolie, pour peu qu'elle décide tourner les yeux dans ma direction, je suis obligé de détourner mon regard avec des réflexes de Jedi. Sauf que même Yoda n'a pas suffisamment de réflexes pour esquiver un regard. Sans déconner, on est tous passés par là au moins une fois.

Vous regardez quelqu'un. Dans les transports, dans une salle d'attente, dans la rue, dans les toilettes publiques, peu importe. Sitôt que cette personne vous regarde, vous détournez les yeux en vous disant "Merde, c'est malpoli/Merde je suis grillé/Oh, ils ont enfin remplacé cette ampoule ?(rayez la mention inutile)". Mais c'est déjà trop tard. Et vous le savez en fait.
Parce que pendant que vous êtes en train de vous torturer l'esprit pour savoir si il/elle vous a vu en train de le/la scruter, vous avez UNE image en tête. Son regard sur vous.

Donc c'est trop tard. Je veux dire... quoi que vous puissiez faire pour regarder ailleurs, vous savez que vous vous êtes fait griller.

MAIS ! On a tous développé des techniques pour scruter de façon la plus discrète possible!
Il y a ceux qui se servent du reflet de la fenêtre. Toujours efficace dans le métro, un peu plus chiant quand le wagon est en extérieur en plein soleil.
Il y a ceux qui regardent juste à côté de leur cible. Genre "Dès que tu tourne la tête, je le verrai du coin de l'oeil et je pourrai te regarder franchement".
Il y a ceux qui percent deux trous pour les yeux dans leur 20 minutes. Mais en règle générale, ils quittent le wagon une station plus loin sous les ricanements moqueurs de l'assistance.

Quand bien même. On la voit une première fois et on la trouve belle. Elle nous regarde, alors on cesse, gêné. Mais on a envie d'en avoir plus. On garde le souvenir de son visage en tête, mais est-ce qu'on a été suffisamment attentifs ? Alors on essaye le coup du reflet. Mais elle nous regarde à nouveau, depuis le reflet cette fois-ci. Gosh.
On ne sait plus vraiment qui a commencé à regarder en premier. On se fait des films. C'est vrai qu'elle est belle quoi. Et puis est-ce qu'elle n'était pas en train de nous regarder ? Elle se recoiffe... Pour paraître plus avantageuse ou par hasard ? Merde, on la regarde encore et on va se faire grill... trop tard, elle arrive à nous regarder en se coiffant. Habile.
On se prend au jeu petit à petit. Et puis elle descend.

Quoi ? Déjà ?!

J'aimerai vraiment être capable, dans ce genre de situation, d'être spontané, franc et sincère. Sortir du métro avec elle sur un coup de tête et lui dire que je la trouve jolie, sans arrière pensée. Puis me barrer pour reprendre mon chemin. Comme ça, pas d'ambigüités.

"Mademoiselle, vous êtes ravissante".

Tout simplement. Enfin nan justement, pas tout simplement...

jeudi 7 avril 2011

90 cm de souvenirs ?

Je n'y avais jamais vraiment pensé avant. Après 8 ans, l'idée aurait pu m'effleurer pourtant.

Imaginons un instant que chaque fibre, chaque cellule qui compose un cheveu, soit une parcelle de mémoire. Pas énorme hein. Je veux dire, pas plus que le groupe de neurones qui me sert de cerveau quand il est motivé.
J'ai quand même une putain de base de donnée qui me descend le long du dos...

Je n'ai aucun mal à me dire que j'étais présent, en un lieu, à un instant précis de ma vie.
J'étais au cinéma il y a une heure.
J'étais dans ce gymnase lorsque j'ai commencé la canne.
C'est d'ailleurs dans ce gymnase que j'avais pris une initiation au kendo.
J'étais sur ma planche de skate lorsque j'ai entendu s'écraser le concorde...

Bon, là je suis pas en transe.

Mais de seulement imaginer, que la tignasse que j'ai sur le crâne, était là aussi...

Je veux dire... Ca fait huit ans que je me laisse pousser les cheveux. Huit longues années durant lesquelles ils n'ont croisés que deux fois le chemin d'une paire de ciseaux. J'ai du perdre... disont en tout 30 cm de pointes.
Mais huit ans !
Se dire qu'une chose aussi éphémère qu'un cheveu était présente lors de moment clés de ma putain de vie... Là, en ce moment, sur ma tête, entre mes doigts... si ils pouvaient parler ils me raconteraient... je sais pas trop.

C'est pas très causant les cheveux en fin de compte.

Putain, huit ans...

mercredi 6 avril 2011

Huh ?

Un bourdonnement au creux de mon rêve. Doux mais insistant. Je ne m'en aperçois pas immédiatement, mais les automatismes sont ce qu'ils sont. Je reconnais la vibration de mon téléphone portable et l'adrénaline envahit à grand peine mon cerveau engourdi, comme chaque matin à l'activation de mon réveil.
Par habitude, j'ouvre et referme le clapet de l'appareil afin de bénéficier de quelques minutes de répit.
Il est 6h15 et le téléphone continuera à vibrer toutes les 7 minutes. Soit 6h22, 6h29, 6h…
Nouvelle vibration. Un coup de fil, à cette heure-ci ? En fait non. Je me suis rendormi en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il est 6h36…
Hein ? 36 ?
No way. J'ai seulement cligné des yeux et il n'a vibré qu'une fois ce c…
Nouvelle vibration, il est 6h43.
Il est temps que je me lève, sinon je n'y arriverai pas.

La tête à peine sortie du cul, je m'extirpe de mon lit mezzanine en descendant l'échelle. Ne surtout pas la réveiller, c'est son jour de repos.
Et si j'allais me recoucher ?
Trop tard, autant y aller maintenant.

Les écouteurs sur les oreilles, sac en bandoulière sur l'épaule, je laisse mes pas me guider. Au métro le plus proche s'il vous plait. Et si vous pouviez quitter cette espèce de brume, c'est d'un désagréable…
Il pleut à peine dehors. Juste ce qu'il faut pour me maintenir éveillé. Encore une fois, j'accueille ces quelques gouttes avec gratitude.
Dans les oreilles, Chloe. Dans les yeux, la place d'Italie. Dans le nez, les arômes qui s'échappent de la boulangerie et de la petite brasserie adjacente. Sous mes pieds, le bitume. Dans la bouche, encore un peu de sommeil empâté.
Bah…