Pourquoi, sérieux ? Je n'ai absolument plus foi en l'Humain en général. Comment est-ce qu'on peut seulement en arriver à de telles situations ?
La canne de combat : sport apparenté à la Savate/Boxe Française, à la croisée des chemins entre escrime artistique et escrime sportive. Sport d'origine française. Nombre de pratiquants en France métropolitaine et dans les DOM-TOM : pas beaucoup*. Nombre de pratiquants à l'international : encore moins**.
Ce sport est esthétique, d'une grande intensité physique, attrayant aux yeux du non-initié, pratiquable aussi facilement en loisir qu'en compétition, plus où moins n'importe où tant qu'on est muni d'une canne, seul ou à deux (ou trois, ou quatre ou plus...).
Ce sport est technique, précis, tactique, profond, riche.
Ce sport est doté d'une histoire qui, bien que relativement jeune, mérite qu'on s'y plonge et qu'on s'amuse à trouver des références dans des vieux manuels, à droite à gauche.
Cette histoire ne demande qu'à se développer. Ce sport ne demande qu'à se développer. Que nous arrivions enfin à nous faire connaître du grand public et à marquer les esprits un minimum, et la canne de combat rentrera dans une ère d'essor phénoménale.
Et pourtant, pourtant...
Vous avez à ma droite un élément A, sport méconnu mais prometteur. Vous avez à ma gauche un élément B, groupe de pratiquants passionnés, qui ne demandent qu'à rencontrer toujours plus de monde pour une pratique commune, en loisir ou en compétition.
Là, on a deux cas de figure possibles*** :
- On est peu nombreux, donc faibles par rapport à la masse. Donc on est solidaires, on se soutient les uns-les autres, on devient plus fort tous ensemble et on se développe pour aller toujours plus loin.
- On fait chacun les choses dans son coin. En se débrouillant bien au moins, on arrivera à survivre en faisant les choses à notre sauce.
Jusqu'ici, depuis à peu près 5 ans de pratique, j'ai surtout pu constater le deuxième cas de figure.
Alors je ne dis pas que ça n'a pas fonctionné. Certaines entités "indépendantes" on réussi à se développer avec force succès (nombre d'adhérents en augmentation, pratique reconnue dans une zone géographique donnée, obtention de subventions pour continuer le développement du sport, etc.).
Je ne dis pas non plus que ce n'est pas une solution.
Simplement... au bout d'un moment, ça coince.
On reprend le même schéma que précédemment : A, B, C, D et E sont des entités du monde de la canne qui évoluent chacune de leur côté. Chacune de ces entités est menée pas des valeurs qui lui sont propres. Toutes ne sont pas forcément en accord les unes avec les autres.
Là encore, deux grands possibilités :
- On se dissocie complètement de la masse, on continue indépendamment du reste de l'équipe, pour développer quelque chose sous une approche différente.
- On essaye de rassembler tout le monde sous la même bannière en imposant ses propres valeurs. Après tout il paraît que l'union fait la force. Pourquoi la force ne ferait-elle pas l'union ?
Les deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients. Je vous laisse en débattre à loisir, je n'ai pas l'intention de m'éterniser là dessus.
Sauf que bon... admettons. Tout le monde est fédéré, ok. Mais qui fédère ? Une entité nommée à cet effet. Et qui peut intégrer cette entité ? Une personne épaulée de son comité directeur, comité qu'il a lui même nommé, par le biais d'une liste présentée lors des élections. Mais alors... et ceux qui ne sont pas d'accord ? Bah... tant pis ? Ils n'ont pas le droit de donner leur avis ?
Petit parallèle politique rapide ****. Prenons la France.
Le président de la république est élu à la majorité des voix (disons à 52%). Ce même président compose lui même son gouvernement. Et les autres partis politique ? Et les 48% insatisfaits ? Ben ils continuent de vivre, de défendre leurs idées, et ils retentent leur chance aux élections suivantes. Et ce, parcequ'ils ne sont pas muselés et complètement écartés du pouvoir par le président.
Vous me suivez ?
Là, maintenant, tout de suite, on en revient à la canne. On a un parti qui a pris le pouvoir et qui refuse de discuter, un parti qui décide de faire bande à part et qui refuse de discuter, et un parti qui à force d'essayer de discuter et de se prendre des vents et des taquets dans la tronche, a décidé de bouder et d'attraper un batôn de dynamite pour faire une passe à 10 avec le pouvoir en place.
...
Je ne sais pas vous mais moi je trouve ce tableau général de la canne plutôt crade. Franchement, vu de l'extérieur, ça pique déjà. Mais vu de l'intérieur, ça fait carrément pleurer.
Alors évidemment, j'écris tout ça... je n'ai pas d'espoir particulier. Et en plus, je suis probablement moins doué en discours que Martin Luther King. Je n'ai aucune autre légitimité que mon amour pour la canne. Je ne suis même pas doué en "Donneur de leçon". J'aimerai bien quand même, du haut de mon petit nuage, me dire que tout le monde va lire ce message et prendre conscience de ce qui se passe et redescendre sur terre. Vous savez, un peu comme dans ces films où à la fin, un gamin fait un discours au mileu des chefs de guerre, qu'ils prennent conscience de leur bêtise et qu'ils se rabibochent autour d'un thé en prenant le temps de discuter sérieusement de ce qui ne va pas. Et puis à chaque fois que le ton monte un peu, hop ! On règle ça sur l'aire le temps de se calmer et on se remet à discuter posément, autour d'une tasse de boisson isotonique. C'est pas une merveilleuse idée ça ?
Le problème c'est que du haut de mes 25 pauvres années de vie, j'ai déjà suffisament mûri pour cesser de croire aux contes de fées. Tout le monde est allé trop loin pour pouvoir faire marche arrière, et la canne est en train de s'effondrer...
Vraiment ? Est-ce qu'on est vraiment obligé d'en passer par là pour voir la renaissance de notre discipline ? Est-ce que, chaque fois qu'il y a un différend entre deux puissances, on va devoir tout détruire pour repartir de zéro ?
C'est déprimant.
* Je préfère ne pas donner de chiffres, sinon je vais forcément me faire engueuler.
** Là par contre, étonnament, ce serait plus facile d'avoir des chiffres précis.
*** Il y en a probablement plus, mais ce n'est pas l'idée...
**** Mais vraiment rapide alors, parce que je déteste la politique et que je n'y connais rien...
Putain pas encore...
vendredi 1 mars 2013
mardi 2 octobre 2012
Bosser en musique
Bosser en musique, il n'y a que ça de vrai. Être capable non seulement de s'isoler du monde extérieur pour se concentrer, mais aussi de faire des tâches les plus répétitives un pur moment de jouissance musicale, ça n'a pas de prix.
L'inconvénient du boulot, c'est qu'il est prioritaire sur la musique. Si le téléphone sonne, ou qu'un collègue/supérieur a besoin de vous parler, vous ne pouvez qu'ôter vos écouteurs sans broncher.
Et à chaque fois j'ai le sentiment de mourir un peu. Passer si brutalement du rêve à la réalité, être obligé de mobiliser à nouveau son attention sur quelque chose de concret. Immédiatement. C'est comme se faire tirer du sommeil par un seau d'eau...
"Tu veux dire que c'est froid, mouillé et qu'après il faut faire sécher les draps ?"
N'essayez pas de changer de sujet monsieur. Et veuillez quitter ma tête, vous êtes sur une propriété privée.
L'inconvénient du boulot, c'est qu'il est prioritaire sur la musique. Si le téléphone sonne, ou qu'un collègue/supérieur a besoin de vous parler, vous ne pouvez qu'ôter vos écouteurs sans broncher.
Et à chaque fois j'ai le sentiment de mourir un peu. Passer si brutalement du rêve à la réalité, être obligé de mobiliser à nouveau son attention sur quelque chose de concret. Immédiatement. C'est comme se faire tirer du sommeil par un seau d'eau...
"Tu veux dire que c'est froid, mouillé et qu'après il faut faire sécher les draps ?"
N'essayez pas de changer de sujet monsieur. Et veuillez quitter ma tête, vous êtes sur une propriété privée.
lundi 27 août 2012
[SPOILER ALERT] Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare
Attention, cher lecteur qui passe ici par hasard (ou parce que je t'ai spammé le lien de l'article pour que tu aille le lire) : ce post contiendra très probablement des informations propres à te pourrir le film en en disant trop. Si tu souhaite le regarder (ce que je recommande vivement), n'en lis pas plus.
Donc avant même d'aller plus loin, et pour éviter tous commentaire désagréables : SPOILER ALERT.
L'histoire donc. Un astéroïde de 110 km de large fonce droit sur la planète Terre, menaçant d'y effacer plus ou moins instantanément toute trace de vie en s'y écrasant. La mission spatiale supposée empêcher ça a échoué (voyez ça comme une fin alternative à Armageddon) et le contact aura lieu dans 3 semaines.
Voilà pour le contexte.
Apprenant la nouvelle, le monde perd un peu les pédales.
Au milieu de tout ça, Dodge, qui avait continué à vivre sa vie plus ou moins normalement, fait la connaissance de sa voisine Penny. Alors qu'ils échappent ensemble à une émeute qui éclate dans le quartier, ils décident de s'aider mutuellement à réaliser leur dernière volonté. Pour Penny, prendre l'avion et aller retrouver sa famille. Pour Dodge, retrouver son amour de jeunesse.
Même si l'idée de troller tous les sites et forums de ciné en laissant des commentaires stériles genre "À la fin, tout le monde meurt" m'est passée par la tête, je me suis dis que finalement, je préférais écrire un truc à peu près constructif.
Ici, on retrouve deux genres bien distincts : le film catastrophe, et la comédie romantique (à l'américaine). Toutefois ces deux genres sont mélangés avec suffisamment de finesse pour nous plonger dans une ambiance au réalisme saisissant. Là où la comédie romantique à l'américaine nous sert un humour prévisible, vaguement cucul et suivant des recettes au dosage variable, on se retrouve ici placé face à un humour noir, blindé du cynisme de ceux qui savent qu'ils vont y passer. Là ou le film catastrophe est d'habitude centré sur l'action, les effets spéciaux, les actes héroïques et la tension constante, on se retrouve plongé dans un film sobre, réaliste, avec le sentiment vicieux que tout va se terminer bientôt et que ça va faire mal.
Et ça finalement, c'est un putain de bon mélange. Là où la bande-annonce nous présente une comédie romantique avec comme vague contexte le fait que la fin du monde approche, on se retrouve finalement devant un très bon film, qui va chercher au delà du cliché et qui nous fais sincèrement réfléchir à cette question : qu'est-ce qu'on ferait si la fin du monde avait lieu dans 3 semaines ?
[TOUJOURS SPOILER ALERT]
Le découpage des scènes est également particulièrement bien foutu, même si l'on ne s'en rend compte qu'à la fin. Là où le début du film est assez plat, la seconde partie se rythme petit à petit puis... va trop vite. Tout va trop vite. Tout s'accélère drastiquement. On n'a pas le temps. Ou plutôt, on n'a plus le temps. Et alors même qu'on n'a déjà plus de temps, on se fait encore amputer du sursis qu'il nous restait. On reste sur notre faim. Et là où ce découpage aurait été mauvais dans n'importe quel autre film, il contribue ici à nous plonger au coeur de ce même problème. La fin du monde approche. Et sans qu'on s'en rende compte, on prend conscience qu'on aurait aimé pouvoir en faire plus. Que l'on a beau prétendre le contraire et dire qu'on est heureux, on ne veut pas que ça arrive. Que c'est terriblement effrayant. La fin est absolument effrayante. Et formidable à la fois. Bouleversante. J'aurais aimé avoir un câlin à la fin du film pour me réconforter. Sincèrement.
Ce n'est pas le film du siècle. Loin de là. Mais il parvient à provoquer des sentiments auxquels on n'a pas (forcément) l'habitude de faire face. Et en ce sens, je le trouve magnifique. Terriblement triste mais magnifique.
Donc avant même d'aller plus loin, et pour éviter tous commentaire désagréables : SPOILER ALERT.
L'histoire donc. Un astéroïde de 110 km de large fonce droit sur la planète Terre, menaçant d'y effacer plus ou moins instantanément toute trace de vie en s'y écrasant. La mission spatiale supposée empêcher ça a échoué (voyez ça comme une fin alternative à Armageddon) et le contact aura lieu dans 3 semaines.
Voilà pour le contexte.
Apprenant la nouvelle, le monde perd un peu les pédales.
Au milieu de tout ça, Dodge, qui avait continué à vivre sa vie plus ou moins normalement, fait la connaissance de sa voisine Penny. Alors qu'ils échappent ensemble à une émeute qui éclate dans le quartier, ils décident de s'aider mutuellement à réaliser leur dernière volonté. Pour Penny, prendre l'avion et aller retrouver sa famille. Pour Dodge, retrouver son amour de jeunesse.
Même si l'idée de troller tous les sites et forums de ciné en laissant des commentaires stériles genre "À la fin, tout le monde meurt" m'est passée par la tête, je me suis dis que finalement, je préférais écrire un truc à peu près constructif.
Ici, on retrouve deux genres bien distincts : le film catastrophe, et la comédie romantique (à l'américaine). Toutefois ces deux genres sont mélangés avec suffisamment de finesse pour nous plonger dans une ambiance au réalisme saisissant. Là où la comédie romantique à l'américaine nous sert un humour prévisible, vaguement cucul et suivant des recettes au dosage variable, on se retrouve ici placé face à un humour noir, blindé du cynisme de ceux qui savent qu'ils vont y passer. Là ou le film catastrophe est d'habitude centré sur l'action, les effets spéciaux, les actes héroïques et la tension constante, on se retrouve plongé dans un film sobre, réaliste, avec le sentiment vicieux que tout va se terminer bientôt et que ça va faire mal.
Et ça finalement, c'est un putain de bon mélange. Là où la bande-annonce nous présente une comédie romantique avec comme vague contexte le fait que la fin du monde approche, on se retrouve finalement devant un très bon film, qui va chercher au delà du cliché et qui nous fais sincèrement réfléchir à cette question : qu'est-ce qu'on ferait si la fin du monde avait lieu dans 3 semaines ?
[TOUJOURS SPOILER ALERT]
Le découpage des scènes est également particulièrement bien foutu, même si l'on ne s'en rend compte qu'à la fin. Là où le début du film est assez plat, la seconde partie se rythme petit à petit puis... va trop vite. Tout va trop vite. Tout s'accélère drastiquement. On n'a pas le temps. Ou plutôt, on n'a plus le temps. Et alors même qu'on n'a déjà plus de temps, on se fait encore amputer du sursis qu'il nous restait. On reste sur notre faim. Et là où ce découpage aurait été mauvais dans n'importe quel autre film, il contribue ici à nous plonger au coeur de ce même problème. La fin du monde approche. Et sans qu'on s'en rende compte, on prend conscience qu'on aurait aimé pouvoir en faire plus. Que l'on a beau prétendre le contraire et dire qu'on est heureux, on ne veut pas que ça arrive. Que c'est terriblement effrayant. La fin est absolument effrayante. Et formidable à la fois. Bouleversante. J'aurais aimé avoir un câlin à la fin du film pour me réconforter. Sincèrement.
Ce n'est pas le film du siècle. Loin de là. Mais il parvient à provoquer des sentiments auxquels on n'a pas (forcément) l'habitude de faire face. Et en ce sens, je le trouve magnifique. Terriblement triste mais magnifique.
jeudi 15 mars 2012
C'est le printemps !
Bon sang de merde de sa race la pute !
Je me sens bien !
Ok, j'admets qu'on ne s'en doute pas forcément avec ce genre d'intro, mais il faut voir le côté affectif de l'insulte. Un peu comme quand on passe son temps à traiter son meilleur pote de connard il lui décalquant la tronche contre un mur en crépis. En fait, c'est parce qu'on l'aime bien, dans le fond, ce bâtard...
Enfin bon. Suite à mon retour des Internationaux, j'ai une pêche de tous les diables. Le genre de truc qui me donne envie d'aller faire du sport dès que j'ai trois secondes de temps libre. Remarque, ça va les sprints de trois secondes. J'ai connu plus épuisant.
Et du coup c'est ce que je fais. Depuis... Ah mais depuis lundi avant la compétition en fait. Au programme des 3 prochaines semaines, c'est cinq séances et demi hebdomadaires !
Rien de tel qu'un week-end pareil pour se motiver autant à aller chercher des résultats. J'avais perdu ce sentiment, depuis que j'avais arrêté le badminton. Plus le temps de s'entraîner > plus de compétition > plus d'objectifs à atteindre > plus de motivation.
Je me suis rarement senti d'aussi bonne humeur pendant aussi longtemps ! Et c'est parce que la canne est en train de me porter à bout de bras et de me susurrer des mots doux à l'oreille.
Combinez à ça les températures, ma stabilité relative, de la musique bien choisi, un boulot intéressant, du soleil, le wild crush, et je pense qu'on a la recette parfaite pour un bon début de printemps !
Je me sens bien !
Ok, j'admets qu'on ne s'en doute pas forcément avec ce genre d'intro, mais il faut voir le côté affectif de l'insulte. Un peu comme quand on passe son temps à traiter son meilleur pote de connard il lui décalquant la tronche contre un mur en crépis. En fait, c'est parce qu'on l'aime bien, dans le fond, ce bâtard...
Enfin bon. Suite à mon retour des Internationaux, j'ai une pêche de tous les diables. Le genre de truc qui me donne envie d'aller faire du sport dès que j'ai trois secondes de temps libre. Remarque, ça va les sprints de trois secondes. J'ai connu plus épuisant.
Et du coup c'est ce que je fais. Depuis... Ah mais depuis lundi avant la compétition en fait. Au programme des 3 prochaines semaines, c'est cinq séances et demi hebdomadaires !
Rien de tel qu'un week-end pareil pour se motiver autant à aller chercher des résultats. J'avais perdu ce sentiment, depuis que j'avais arrêté le badminton. Plus le temps de s'entraîner > plus de compétition > plus d'objectifs à atteindre > plus de motivation.
Je me suis rarement senti d'aussi bonne humeur pendant aussi longtemps ! Et c'est parce que la canne est en train de me porter à bout de bras et de me susurrer des mots doux à l'oreille.
Combinez à ça les températures, ma stabilité relative, de la musique bien choisi, un boulot intéressant, du soleil, le wild crush, et je pense qu'on a la recette parfaite pour un bon début de printemps !
jeudi 29 décembre 2011
Euuuh...
OK, donc mon dans mon rêve, alors que je suis à la bourre de plus de 10 minutes (à Sarcelles), ma mère vient visiter (à Paris - Montmartre) ma chambre étudiante "vite fait parce que je suis en retard" pendant plus de 40 minutes, s'extasie sur les douches en m'ébouillantant alors que je lui crie que j'ai mal, et quand j'arrive enfin à la mettre à la porte (à Paris - mon appart actuel) et que je suis en train de speeder pour me préparer pour le boulot, je me rends compte qu'au lieu d'aller en entreprise je devrais déjà être en cours (dans une école inventée de toute pièce) ce jeudi, à gobelins Paris (à Antony) pour l'alternance, sur fond musical de la musique de Matrix - Mona Lisa, remixée pour l'occasion par mon cerveau qui a décidé de faire chanter aux choeurs : "Bessame mucho", puis au moment où je me brosse les cheveux, je vois un mec derrière moi dans le miroir avec un regard et un sourire mystérieux, qui n'est autre que donatien en doudoune blanche. Et quand je me retourne, complètement flippé, je me rends compte qu'il s'agit en fait de la couette roulé en boule sur deux espèces de perles bleues sui en fait étaient les yeux du chat qui était endormi sur la couette, prise de conscience accompagnée par un cri d'effroi crescendo qui a achevé de me réveiller.
Docteur, faut qu'on parle.
Docteur, faut qu'on parle.
jeudi 15 septembre 2011
DJ Hero 2
Ah putain ! Ca fait du bien.
Je viens à l'instant de terminer le mode "Empire" (le mode histoire en gros) de DJ Hero 2 et je dois reconnaitre que c'est plutôt un bonne surprise !
Je m'étais relativement vite lassé du 1 en fait. Passé la curiosité et le plaisir de découvrir un ou deux mix qui sortaient du lot, je n'avais pas eu le courage, ni l'envie de bosser pour aller plus loin que le mode "Moyen". Trop old-school (pour moi), trop hip-hop... je ne m'y retrouvais pas trop en fin de compte.
Et puis surtout, ces espèces de blagues de mix de métal où il était possible de jouer avec la manette de Guitar Hero d'un côté et la platine de DJ de l'autre...
Bon, là on retrouve un mode "Karaoké" dans lequel il est possible de... chanter, évidemment. Mais à la rigueur, ça me paraît déjà plus logique.
Sur DJ Hero 2, sorti en octobre 2010 la sélection est bien plus axée "Club", ce qui n'est pas pour me déplaire ! Côté célébrité, le jeu n'est pas en reste avec Tiësto, Guetta, Dead Mau5 (Mickey \o/ !), Qbert, Rza et quelques autres que je n'ai pas le plaisir de connaitre. Côté tracklist... Je vous laisse aller consulter ça sur ce lien, je ne vais pas me faire chier à retranscrire autant d'infos :p.
Les différentes setlist du mode histoire sont bien organisées, par paquet de 3 à 4 mix max (haha) et entrecoupées de battle entre DJ, qui évitent à la monotonie de s'installer.
Du coup, terminer tous les mixs du jeu n'est plus une épreuve d'endurance, mais devient un réel plaisir. Ce qui, vous le reconnaitrez, est quand même le principe d'un jeu vidéo au départ.
Et le plus beau dans tout ça, c'est que vu le succès déchirant du jeu, il est devenu tellement abordable que c'en est risible ! DJ Hero 1 + DJ Hero 2 + 1 platine, le tout neuf, pour un total de 30€.
Si si.
Sur Wii, PS3 et Xbox360 :3.
Pas mon genre de faire de la pub pour la FNAC hein, mais bon...
Je viens à l'instant de terminer le mode "Empire" (le mode histoire en gros) de DJ Hero 2 et je dois reconnaitre que c'est plutôt un bonne surprise !
Je m'étais relativement vite lassé du 1 en fait. Passé la curiosité et le plaisir de découvrir un ou deux mix qui sortaient du lot, je n'avais pas eu le courage, ni l'envie de bosser pour aller plus loin que le mode "Moyen". Trop old-school (pour moi), trop hip-hop... je ne m'y retrouvais pas trop en fin de compte.
Et puis surtout, ces espèces de blagues de mix de métal où il était possible de jouer avec la manette de Guitar Hero d'un côté et la platine de DJ de l'autre...
Bon, là on retrouve un mode "Karaoké" dans lequel il est possible de... chanter, évidemment. Mais à la rigueur, ça me paraît déjà plus logique.
Sur DJ Hero 2, sorti en octobre 2010 la sélection est bien plus axée "Club", ce qui n'est pas pour me déplaire ! Côté célébrité, le jeu n'est pas en reste avec Tiësto, Guetta, Dead Mau5 (Mickey \o/ !), Qbert, Rza et quelques autres que je n'ai pas le plaisir de connaitre. Côté tracklist... Je vous laisse aller consulter ça sur ce lien, je ne vais pas me faire chier à retranscrire autant d'infos :p.
Les différentes setlist du mode histoire sont bien organisées, par paquet de 3 à 4 mix max (haha) et entrecoupées de battle entre DJ, qui évitent à la monotonie de s'installer.
Du coup, terminer tous les mixs du jeu n'est plus une épreuve d'endurance, mais devient un réel plaisir. Ce qui, vous le reconnaitrez, est quand même le principe d'un jeu vidéo au départ.
Et le plus beau dans tout ça, c'est que vu le succès déchirant du jeu, il est devenu tellement abordable que c'en est risible ! DJ Hero 1 + DJ Hero 2 + 1 platine, le tout neuf, pour un total de 30€.
Si si.
Sur Wii, PS3 et Xbox360 :3.
Pas mon genre de faire de la pub pour la FNAC hein, mais bon...
mardi 16 août 2011
Coup de polochon
La plupart des gens préfère appeler ça un "coup de barre". Sauf que le problème avec un coup de barre (ou l'avantage, selon le côté de la barre duquel vous vous tenez), c'est que c'est radical.
BAM.
Un coup, un mort. Enfin je suppose. Jusqu'ici, je n'en ai ni donné, ni reçu. Quelques coups de cannes, oui, mais jamais sur la tête.
Les gens qui emploient cette expression le font généralement pour indiquer à quel point ils sont fatigués, prêts à relâcher l'ensemble de leur masse musculaire pour peu qu'on leur glisse un matelas king-size* sous les pieds. Sonnés, le cerveau qui tangue contre les parois de la boîte crânienne. Les yeux troubles, décorés de quelques étoiles filantes. L'impression que l'on pèse quatre fois son poids et qu'on nage dans l'équivalent en miel.
Ceux qui ont vécu les joies et les enfers de la colonie de vacances, des classes blanches, vertes, pas mûres, ou toute autre forme d'expérience amenant à dormir en collectivité avec des enfants de sa génération, comprendront probablement ce à quoi je fais allusion.
Les batailles de polochon.
Vous avez déjà ramassé un oreiller dans la tête ? Une fois, deux fois, dix fois ? C'est amusant, c'est vrai. Ca commence parfois avec deux armées, bien organisées, qui se mettent joyeusement sur la gueule. Ca tourne ensuite assez rapidement en battle royal. On s'épuise vite et on est content de jouer les morts sur les matelas parce que putain : c'est crevant.
Du coup je pense qu'on devrait changer cette expression de la langue française et passer du "coup de barre" au "coup-de-polochon-dans-ta-djeule-bâtard, pute".
Si tu est d'accord avec moi, c'est bien. En fait, je m'en tape un peu à cette heure-ci...
* Et encore, vu la taille des matelas à l'époque des rois, je doute que cette expression soit très bien employée également...
BAM.
Un coup, un mort. Enfin je suppose. Jusqu'ici, je n'en ai ni donné, ni reçu. Quelques coups de cannes, oui, mais jamais sur la tête.
Les gens qui emploient cette expression le font généralement pour indiquer à quel point ils sont fatigués, prêts à relâcher l'ensemble de leur masse musculaire pour peu qu'on leur glisse un matelas king-size* sous les pieds. Sonnés, le cerveau qui tangue contre les parois de la boîte crânienne. Les yeux troubles, décorés de quelques étoiles filantes. L'impression que l'on pèse quatre fois son poids et qu'on nage dans l'équivalent en miel.
Ceux qui ont vécu les joies et les enfers de la colonie de vacances, des classes blanches, vertes, pas mûres, ou toute autre forme d'expérience amenant à dormir en collectivité avec des enfants de sa génération, comprendront probablement ce à quoi je fais allusion.
Les batailles de polochon.
Vous avez déjà ramassé un oreiller dans la tête ? Une fois, deux fois, dix fois ? C'est amusant, c'est vrai. Ca commence parfois avec deux armées, bien organisées, qui se mettent joyeusement sur la gueule. Ca tourne ensuite assez rapidement en battle royal. On s'épuise vite et on est content de jouer les morts sur les matelas parce que putain : c'est crevant.
Du coup je pense qu'on devrait changer cette expression de la langue française et passer du "coup de barre" au "coup-de-polochon-dans-ta-djeule-bâtard, pute".
Si tu est d'accord avec moi, c'est bien. En fait, je m'en tape un peu à cette heure-ci...
* Et encore, vu la taille des matelas à l'époque des rois, je doute que cette expression soit très bien employée également...
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