mardi 2 octobre 2012

Bosser en musique

Bosser en musique, il n'y a que ça de vrai. Être capable non seulement de s'isoler du monde extérieur pour se concentrer, mais aussi de faire des tâches les plus répétitives un pur moment de jouissance musicale, ça n'a pas de prix.

L'inconvénient du boulot, c'est qu'il est prioritaire sur la musique. Si le téléphone sonne, ou qu'un collègue/supérieur a besoin de vous parler, vous ne pouvez qu'ôter vos écouteurs sans broncher.

Et à chaque fois j'ai le sentiment de mourir un peu. Passer si brutalement du rêve à la réalité, être obligé de mobiliser à nouveau son attention sur quelque chose de concret. Immédiatement. C'est comme se faire tirer du sommeil par un seau d'eau...

"Tu veux dire que c'est froid, mouillé et qu'après il faut faire sécher les draps ?"

N'essayez pas de changer de sujet monsieur. Et veuillez quitter ma tête, vous êtes sur une propriété privée.

lundi 27 août 2012

[SPOILER ALERT] Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

Attention, cher lecteur qui passe ici par hasard (ou parce que je t'ai spammé le lien de l'article pour que tu aille le lire) : ce post contiendra très probablement des informations propres à te pourrir le film en en disant trop. Si tu souhaite le regarder (ce que je recommande vivement), n'en lis pas plus.

Donc avant même d'aller plus loin, et pour éviter tous commentaire désagréables : SPOILER ALERT.

L'histoire donc. Un astéroïde de 110 km de large fonce droit sur la planète Terre, menaçant d'y effacer plus ou moins instantanément toute trace de vie en s'y écrasant. La mission spatiale supposée empêcher ça a échoué (voyez ça comme une fin alternative à Armageddon) et le contact aura lieu dans 3 semaines.
Voilà pour le contexte.
Apprenant la nouvelle, le monde perd un peu les pédales.
Au milieu de tout ça, Dodge, qui avait continué à vivre sa vie plus ou moins normalement, fait la connaissance de sa voisine Penny. Alors qu'ils échappent ensemble à une émeute qui éclate dans le quartier, ils décident de s'aider mutuellement à réaliser leur dernière volonté. Pour Penny, prendre l'avion et aller retrouver sa famille. Pour Dodge, retrouver son amour de jeunesse.


Même si l'idée de troller tous les sites et forums de ciné en laissant des commentaires stériles genre "À la fin, tout le monde meurt" m'est passée par la tête, je me suis dis que finalement, je préférais écrire un truc à peu près constructif.

Ici, on retrouve deux genres bien distincts : le film catastrophe, et la comédie romantique (à l'américaine). Toutefois ces deux genres sont mélangés avec suffisamment de finesse pour nous plonger dans une ambiance au réalisme saisissant. Là où la comédie romantique à l'américaine nous sert un humour prévisible, vaguement cucul et suivant des recettes au dosage variable, on se retrouve ici placé face à un humour noir, blindé du cynisme de ceux qui savent qu'ils vont y passer. Là ou le film catastrophe est d'habitude centré sur l'action, les effets spéciaux, les actes héroïques et la tension constante, on se retrouve plongé dans un film sobre, réaliste, avec le sentiment vicieux que tout va se terminer bientôt et que ça va faire mal.
Et ça finalement, c'est un putain de bon mélange. Là où la bande-annonce nous présente une comédie romantique avec comme vague contexte le fait que la fin du monde approche, on se retrouve finalement devant un très bon film, qui va chercher au delà du cliché et qui nous fais sincèrement réfléchir à cette question : qu'est-ce qu'on ferait si la fin du monde avait lieu dans 3 semaines ?

[TOUJOURS SPOILER ALERT]



Le découpage des scènes est également particulièrement bien foutu, même si l'on ne s'en rend compte qu'à la fin. Là où le début du film est assez plat, la seconde partie se rythme petit à petit puis... va trop vite. Tout va trop vite. Tout s'accélère drastiquement. On n'a pas le temps. Ou plutôt, on n'a plus le temps. Et alors même qu'on n'a déjà plus de temps, on se fait encore amputer du sursis qu'il nous restait. On reste sur notre faim. Et là où ce découpage aurait été mauvais dans n'importe quel autre film, il contribue ici à nous plonger au coeur de ce même problème. La fin du monde approche. Et sans qu'on s'en rende compte, on prend conscience qu'on aurait aimé pouvoir en faire plus. Que l'on a beau prétendre le contraire et dire qu'on est heureux, on ne veut pas que ça arrive. Que c'est terriblement effrayant. La fin est absolument effrayante. Et formidable à la fois. Bouleversante. J'aurais aimé avoir un câlin à la fin du film pour me réconforter. Sincèrement.

Ce n'est pas le film du siècle. Loin de là. Mais il parvient à provoquer des sentiments auxquels on n'a pas (forcément) l'habitude de faire face. Et en ce sens, je le trouve magnifique. Terriblement triste mais magnifique.


jeudi 15 mars 2012

C'est le printemps !

Bon sang de merde de sa race la pute !

Je me sens bien !

Ok, j'admets qu'on ne s'en doute pas forcément avec ce genre d'intro, mais il faut voir le côté affectif de l'insulte. Un peu comme quand on passe son temps à traiter son meilleur pote de connard il lui décalquant la tronche contre un mur en crépis. En fait, c'est parce qu'on l'aime bien, dans le fond, ce bâtard...

Enfin bon. Suite à mon retour des Internationaux, j'ai une pêche de tous les diables. Le genre de truc qui me donne envie d'aller faire du sport dès que j'ai trois secondes de temps libre. Remarque, ça va les sprints de trois secondes. J'ai connu plus épuisant.
Et du coup c'est ce que je fais. Depuis... Ah mais depuis lundi avant la compétition en fait. Au programme des 3 prochaines semaines, c'est cinq séances et demi hebdomadaires !

Rien de tel qu'un week-end pareil pour se motiver autant à aller chercher des résultats. J'avais perdu ce sentiment, depuis que j'avais arrêté le badminton. Plus le temps de s'entraîner > plus de compétition > plus d'objectifs à atteindre > plus de motivation.
Je me suis rarement senti d'aussi bonne humeur pendant aussi longtemps ! Et c'est parce que la canne est en train de me porter à bout de bras et de me susurrer des mots doux à l'oreille.

Combinez à ça les températures, ma stabilité relative, de la musique bien choisi, un boulot intéressant, du soleil, le wild crush, et je pense qu'on a la recette parfaite pour un bon début de printemps !